Shaardol
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Messages : 41
MAJ : 17/03/2015 à 18h29
Dans la chaleur aimante du foyer mon âme de glace s’éveille à nouveau chaque jour car je veux en apprendre plus, toujours plus. Peut-être si j’avais un cœur je saurais aimer, peut-être si j’avais un cœur je saurais les comprendre….
Thème Musical :
Clan : Traque-Sang
Nom : Murmure des Vents
Prénom : Ymröwee
Age : 19 ans
Genre : féminin
Race : Firran
Père : Irawan – Chaman, conteur des esprits.
Au sein du clan il est rare de voir un mâle choisir la voie des Guides Spirituel mais cela n’est pas impossible. Ainsi il fut évident dès son plus jeune âge qu’Irawan possédait ce don précieux. Il se fit une place au sein de la tribu comme érudit et chaman. D’un naturel calme et réfléchit, il a toujours été proche de sa fille.
Mère : Melakani – Traqueuse, danseuse des vents.
Chasseuse douée et taciturne, elle apprécie beaucoup plus la vie en forêt et la traque que la paisible existence au cœur de la communauté. Douée d’une grande force physique et d’une santé de fer elle se reconnait bien mieux en Weemröy avec qui elle partage les mêmes passions qu’en Ymröwee.
Jumeau : Weemröy
Inséparables, les deux firrans firent de la vie des autres un enfer jusqu’à ce qu’ils passent leur rite de Bejant. Leur lien puissant est leur force et leur faiblesse les rendant dépendant l’un de l’autre.
Soeur adoptive : Orsa.
Rencontré lors de leur première visite à la Cité des Tours, la petite firran blonde a vite été accueilli par les jumeaux qui ont forcé son adoption par leur famille.
Autres relations :
Vivants jusqu’à présent en autarcie, les membres du Clan Traque-Sang ont tissé des relations étroites et riches. Comme dans toutes familles il a ses histoires et querelles, certaines affinités se renforcent alors que d’autres se tendent parfois à l’extrême.
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Svelte et élancée la jeune firran possède une silhouette tout en souplesse et agilité, propre à ceux de sa race. Pourtant ce n’est pas la chasseuse que son physique évoque. Peut-être cela émane t-il d’une certaine délicatesse dans la musculature ou dans la manière dont elle se meut. Sa démarche aérienne évoque plus les évolutions d’une danseuse que celle d’une traqueuse.
Elle est de taille moyenne, une fourrure lustrée, brillante, tigrée, aux chaudes nuances fauves. Sa chevelure épaisse aux nuances flamboyantes de fuchsia coiffée de manière extravagante, rappelle plus une crinière qu’autre chose. Elle se compose d'un mélange singulier de tresses, de dreads, auxquelles elle entrelace des perles et des plumes aux tonalités diverses.
Ses grands yeux en amandes étirés vers les tempes, aux iris magenta, posent sur le monde un regard où se lit une sorte de détachement ironique et indolent. Lorsqu'elle sourire, elle dévoile de petites canines blanches et aiguisées laissant une étrange impression de sauvagerie qui contraste avec son apparente douceur. De hautes pommette, un menton pointu que surmontent des lèvres charnues finissent de compléter cette ambiguïté entre animalité et humanité .
Elle offre un visage mobile aux expressions changeantes, qui révèle par touches les facettes de sa personnalité. Parfois mutin, espiègle offrant la fougue de sa jeunesse, de sa nonchalante exubérance, son insouciance. Puis comme une brise troublant le calme apparent d’une futaie, son regard topaze se voile de mystère semblant se porter bien au delà de ce qui est présent. La froideur fait place à la suavité, distante, elle en devient inquiétante.
Malicieuse et fantasque durant son enfance, la jeune firran est à présent une créature enjouée usant de ses charmes pour arriver à ses fins. Exotique, piquante, elle apprécie qu’on l’a remarque. Pour cela elle se sert d’un talent inné pour la danse n’hésitant aucunement lorsqu’une mélodie s’élève à s’élancer pour l’accompagner de ses chorégraphies tribales et sauvages.
Elle offre ainsi l’image d’un être désinvolte, peut-être insouciant qui profite pleinement des joies de la vie.
Pourtant parfois le sourire se transforme en rictus et la joie disparait, l’ombre remplace la lumineuse présence. Mais toujours proche son frère veille et rapidement le nuage s’étiole pour ramener la sérénité.
Les premières sensations parfois remontent bien plus loin que celles de nos débuts en ce monde. Parfois elles se fondent avec d’autres choses plus primaires, bien plus anciennes. Et lorsqu’on s’éveille prenant conscience de notre propre existence, elles resurgissent, remontent à la surface de notre mémoire telles des perles immaculées.
Pulsante, vibrante, primordiale voila comme elle s’en souvient de cette mélodie qui transpose son âme, délie ses membres. Elle a toujours deviné ne pouvoir lui rendre hommage en la jouant, ne pouvoir retrouver cette symbiose parfaite entre la composition et la récurrence atavique de ce qu’elle devrait être. Ses notes jamais ne produiront la perfection, ses doigts jamais n’atteindront la pureté primale.
Pourtant elle la sent vivre en elle, lui donner une énergie sans limite. Elle ferme les yeux en se détachant de ce qui l’entoure, la laisse couler en elle, l’envahir. Puis lentement elle en suit le rythme, son corps se mouvant en symbiose avec ce qu’elle entend jusqu’à en oublier qui elle est. Jusqu’à ce que se dévoile à sa conscience ce qui reste caché aux yeux des autres… jusqu’à passer de la clarté à l’obscurité.
Sur la main droite de la délicate firran, là où deux longues griffes effilées furent arrachées, se trouve à présent deux bijoux en métal finement ouvragé.
Deux bagues oblongues façonnées comme des griffes fuselées; La plus grande avec une pierre d'obsidienne placée à l'annulaire et la petite, plus simple décorée d'arabesques, fixée sur l'auriculaire.
Sur l'annulaire :
Sur l'auriculaire :
By Melal
By Me.
